Coup de gueule

COUP DE GUEULE

Le 14/06/09

Championnat de France à Paris Parc des Expos de Versailles : La PAGAILLE grandeur nature !

Une nouvelle fois, la SCIF donne toute la mesure de son incompétence en matière d'organisation, lors d'une manifestation censée représenter le Must en matière de cynophilie française !

- 3/4h d'attente pour accéder à un parking bondé dont l'accès était payé d'avance

- des ascenceurs en panne sur une dizaine de niveaux de parking alors que certains exposants sont chargés comme des mules de matériel et de cages

- aucune distribution de sacs pour les déjections de nos toutous. Résultat un sol jonché d'excréments, dans des allées étroites parfois difficilement praticables

- des toilettes dans un état indescriptible (dès le samedi matin 7h !), dont plusieurs sont carrément fermées, sans électricité ou verrou (sans parler bien sûr du papier toilette manquant)

- très peu de points de restauration (personnellement je n'en ai vu qu'un), d'où une queue monstrueuse à l'heure du déjeuner et même bien après

- une chaleur accablante pour nous et surtout pour nos toutous, sans climatisation bien sûr et avec très peu de points d'eau pour le ravitaillement des gamelles

- des récompenses ridicules pas du tout à la hauteur d'une telle manifestation, et certainement pas à la hauteur du tarif d'engagement, pour le moins prohibitif !

- un avantage certain malgré tout : il régnait une telle désorganisation à l'entrée que nous avons pu rentrer avec nos amis visiteurs gratuitement, sans même passer par les portiques du contrôle vétérinaire !

Malheureusement, je n'écrirai pas à la SCIF qui ne fait aucun cas des réclamations de ses adhérents (voir ci-dessous).

MAIS CA ME DEMANGE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Suivi de la lettre du 13/09/08 à la SCIF : AUCUNE REPONSE ! Près de 10 mois après son envoi, je peux maintenant me laisser aller à penser que ma missive a subit un classement vertical ou tout au moins radical ! Bravo encore une belle preuve de respect envers les simples particuliers qui font vivre et pérénisent le système... A méditer !

CONCOURS

JEUNES PRESENTATEURS

A LA SAUCE SCIF :

"L'ECOLE DES FANS"

VERSION TRASH !

Courrier envoyé à la SCIF suite à l'expo de Pontoise du 13/09/08

M. Jean-Louis JACOPS

Président de la Commission Exposition

35-37, rue Emile Zola

93230 ROMAINVILLE

Copie : M. Patrick VANDESTIENNE

Les Etangs Neufs

54, avenue des Chênes

45210 BAZOCHES SUR LE BETZ

Montigny, le 16 septembre 2008

OBJET : Concours Jeunes Présentateurs (11-17ans) Exposition de Pontoise, samedi 13/09/08

Monsieur,

Je tiens à vous faire part de mon mécontentement quant à la manière pour le moins curieuse dont s’est déroulé le concours Jeunes Présentateurs à l’exposition de Pontoise samedi dernier 13/09.

En effet, le juge s’est non seulement permis de longuement dévaloriser la prestation (pourtant très appliquée) des enfants devant un nombreux public, mais également de décider arbitrairement qu’il ne serait accordé qu’une seule place sur le podium, les autres étant « derniers ex-æquo » selon ses propres termes -en l’occurrence, 3 coupes avaient été disposées sur le sol comme à l’ordinaire, mais le juge en a fait retirer deux sous les yeux des enfants qui ont logiquement pris cela comme une punition-.

Nous étions plusieurs de notre Club d’Education à avoir engagé nos enfants, et je peux affirmer que tous, y compris les autres spectateurs, ont été scandalisés par l’attitude de ce juge, qui mérite quant à lui quelques leçons de pédagogie. J’ai pu voir plusieurs enfants sortir du ring les larmes aux yeux –dont ma propre fille-, et je peux vous assurer que pour certains d’entre eux, cette expérience sensée être motivante et ludique, ne les incitera pas à poursuivre !

Outre ce navrant spectacle, la participation à ce concours étant payante au même titre que les autres engagements, on est en droit d’attendre un véritable jugement, avec au moins les trois premiers classés officiellement, comme cela se passe habituellement dans toutes les expositions. Au lieu de cela, nous avons eu droit à une parodie de jugement sans aucune considération pour les petits présentateurs qui n’ont pourtant pas démérité.

Il serait donc souhaitable qu’à son tour, ce Monsieur reçoive le jugement du public quant à sa lamentable prestation, à savoir un zéro pointé.

De plus, le contrat n’ayant pas été respecté, je vous prie de bien vouloir me rembourser les 15 euros versés pour l’engagement de ma fille Julia et de mon chien Don Diégo (Bouvier Bernois).

Dans l’espoir qu’un tel spectacle ne se reproduise pas.

Recevez, Monsieur, mes salutations cynophiles.

Courrier envoyé début mars 2008 à la DIRIF (DDE), SPA, Centrale Canine, Association Arche de Noé, Semaine Vétérinaire et autres organismes de protection des animaux... suite à nos recherches pour retrouver BRANDO.

"Bonjour,

Je tiens à vous informer de l'expérience dramatique que nous venons de vivre, dans l'espoir que quelque chose soit fait afin qu'aucun autre maître ne connaisse ce calvaire.

Vous avez peut-être été informés de la disparition de notre adorable Bouvier Bernois de 15 mois, Brando, survenue le 1er février dernier.

Ce jour-là, il a été percuté devant notre maison par un automobiliste (qui n'a pas trouvé utile de s'arrêter...). Il n'a apparemment pas été blessé mais pris de panique, il s'est enfuit sous nos yeux et malgré des recherches incessantes pendant deux semaines, aidés par de nombreux amis, il nous a été impossible de le retrouver.

Ne sachant plus que faire, nous avons appelé le 18 février la DDE qui nous a communiqué les coordonnées de la société qui s'occupe pour leur compte du "nettoyage" des voies expresses. A notre stupéfaction, cette société (qui est également une pension pour chiens) nous a informés qu'un Bouvier Bernois avait bien été ramassé sur l'autoroute le 4 février (soit 14 jours avant notre appel), mais qu'ayant perdu son collier, personne n'a eu l'idée (ou la volonté) de vérifier s'il était en possession d'une identification électronique. La raison en étant qu'ils ne possédaient pas de lecteur de puces ! Il me semble pourtant que toute bonne pension pour animaux se doit de posséder ce genre d'équipement, qui d'ailleurs peut se trouver sans problème dans toutes les animaleries.

Nous avons dû nous rendre sur place pour identifier nous-mêmes le corps de notre pauvre Brando. Je refuse de croire que des personnes, dont le métier est de s'occuper d'animaux, n'aient pas imaginé un instant que ce beau chien de 52kg errant sur l'autoroute appartenait bien à quelqu'un. Que ses maîtres le recherchaient désespérément depuis deux semaines alors qu'il était allongé dans une chambre froide en attendant de partir à l'équarissage sans autre forme de considération ! A quelques jours près, nous n'aurions jamais su ce qu'il était advenu de lui...

Quel esprit sain ne penserait pas qu'il est mille fois préférable de connaître le sort de son animal, aussi terrible soit-il, que de chercher en vain et d'espérer chaque jour qu'une bonne étoile nous le ramènera ? Et à quoi servent les pages de "procédures" qui nous ont été lues par les services techniques municipaux, nous certifiant que tout était mis en oeuvre dans un tel cas pour retrouver les propriétaires ? Et qu'en est-il de la fameuse puce électronique censée garantir l'identification de tout animal, même après la mort et la dégradation du corps (propos de mon vétérinaire défendant l'utilisation de la puce plutôt que celle du tatouage).

Aujourd'hui, nous pouvons enfin faire le deuil de notre cher Brando, et après ce funeste mois de février, tenter de nous reconstruire en le gardant au chaud dans nos coeurs. Mais qu'en est-il de tous ces autres toutous, compagnons d'infortune de Brando, qui sont partis dans l'anonymat complet, laissant leurs maîtres dans une éternelle attente ?

Nous sommes tous, propriétaires d'animaux domestiques, de véritables "vaches à lait" très lucratives lorsqu'il s'agit d'acheter croquettes, produits de soins et de confort, de les faire soigner et toiletter... mais l'intérêt que l'on nous porte s'en tient à des considérations purement financières, ne nous leurrons pas, quand notre animal est mort, il est tout juste bon à mettre à la benne.

Dans l'espoir que les choses changent un jour...

Cordialement"

REPONSE DU SERVICE JURIDIQUE DE LA S.P.A. le 14/03/08 :

"Madame, Monsieur,

Nous avons bien reçu votre email nous informant du terrible décès de votre chien, et de l'attitude de la DDE.

Nous comprenons, et nous partageons votre colère et votre incompréhension face à cette situation.

Soyez assurés que notre Association adressera un courrier à la DDE afin de leur faire part de notre mécontentement face à leur attitude.

Dans l'espoir que votre peine s'atténue,

Nous vous prions d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de nos salutations distinguées.

Service Juridique
SPA "

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Courrier de fin 2007 sur la législation concernant les chiens "dangeureux" :

"En tant que propriétaire de deux gentils Bouviers Bernois, je tiens à réagir à l’actualité « brûlante » concernant la législation contre les chiens dits dangereux. En effet, il m’arrive de plus en plus fréquemment, depuis quelques semaines, de me faire interpeller sans raison lors de mes promenades quotidiennes avec mes chiens, par des passants probablement atteints par la psychose du « molosse-mangeur-d’enfants ». Et quand je dis interpeller, je devrais plutôt dire agressée, verbalement et parfois même très vertement.

Avec entre 8 et 9 millions de chiens, la France est au 1er rang des pays d’Europe en terme de population canine. Les accidents dus aux morsures de chiens existent depuis que le chien vit aux côtés de l’homme, ça n’est donc pas une nouveauté. En revanche, l’augmentation annoncée de la « délinquance » canine ces dernières années n’est-elle pas une conséquence directe de la dérive de certains comportements humains ? Cela associé à la surmédiatisation de certains faits divers –dont raffolent les téléspectateurs passifs abreuvés de « télé-réalité »- provoque comme ce fût souvent le cas par le passé (cf. entre autres le « spectre » de la grippe aviaire) la paranoïa collective. En effet, que les médias relaient sans discernement la moindre information concernant une morsure et c’est le lynchage systématique de tout ce qui ressemble de prêt ou de loin à un chien de 1^ère ou 2^ème catégorie (qui sont d’ailleurs pour la plupart pacifiques). Il semblerait que pour une infime minorité de ces chiens, l’immense majorité des honnêtes toutous ayant l’outrecuidance de dépasser la trentaine de kilos et les 50 centimètres au garrot se voit diabolisée –et leurs maîtres avec-. Cela dit, il est urgent de relativiser : les statistiques hospitalières montrent que les morsures de chiens représentent 0,5 à 1% de l'ensemble des consultations dans les services d'urgences chirurgicales, et que la plupart du temps, l’hospitalisation n’est pas indiquée. Alors, mesdames et messieurs les journalistes, de grâce cessez de crier au loup, la chasse aux sorcières est terminée, nous ne sommes plus au Moyen Age ! Il est probable que des mesures strictes soient à prendre pour éradiquer ce problème, mais ayez la décence de traiter l’info avec plus de circonspection. D’abord parce que les causes méritant d’être davantage médiatisées ne manquent pas, et cela évitera à nos fidèles compagnons (et à nous-mêmes) d’être les victimes innocentes du fameux délit de « sale gueule ».

Courrier reçu le 29/11/07 de la Fondation 30 Millions d'Amis, concernant la nouvelle législation :

"Chère Madame,

C'est avec une grande attention que nous avons pris connaissance de votre message.

En réponse à votre question, sachez que la Fondation 30 Millions d’Amis et certaines associations de protection des animaux (Fondation Bardot, Fondation Assistance aux Animaux et Société Protectrice des Animaux), dans le cadre d’un projet commun, ont déposé des amendements afin d'adoucir certaines mesures trop strictes concernant le projet de loi actuellement à l'étude relatif aux chiens dits "dangereux".

Nous ne manquerons pas de vous tenir informé des dispositions définitives de la loi lorsque celle-ci sera votée, vraisemblablement fin décembre 2007.

En vous félicitant pour vos préoccupations en faveur de la cause animale,

Amicalement.

L’Equipe de la Fondation 30 Millions d’Amis"